à la Java des Baleines !

C’est une soirée dédiée au blues que Jazz au Phare présente cette année en soirée d’ouverture à La Java des Baleines avec un triple hommage au trois Kings de la guitare blues : B.B. , Albert et Freddie, animée  par Mister Tchang, showman bien connu de la scène blues internationale depuis plus de 25 ans. Il est ici avec une formule étoffée, basse, batterie, orgue et section de cuivres. En s’appuyant sur un répertoire qui, finalement, raconte toute l’histoire du blues, il se prépare à mettre le feu et à prêcher la bonne parole des dieux du blues : « Let The Good Times Roll !!! »
* La Java des Baleines est le chapiteau qui est installé devant l’église de Saint-Clément-Des-Baleines

MisterTchang (guitare et chant), Cyril Babin (basse et choeurs), Christophe Beausset (batterie et choeurs), Benoit Ribière (orgue Hammond) + + The Kings’ Horns : Sylvain Tejerizo (saxophone ténor), Manu Pelletier (saxophone ténor et baryton).

Quarante ans de carrière, une vingtaine d’albums et autant de tubes... Le mythique groupe EARTH WIND AND FIRE et son guitariste fondateur Al McKay inaugure à nouveau cette 13ème édition de Jazz Au Phare, ils étaient venus en 2014. Si dans l’inconscient collectif, EARTH WIND AND FIRE demeure éternellement associé au triomphal disco-funk de la fin des années 1970, la formation, initiée en 1969 à Chicago, ne saurait aussi facilement se résumer. Leur arme fatale, un savant mélange d’harmonies vocales héritées de la Tamla Motown, un sens inégalable de la fusion soul funk et des mélodies à éblouir la nuit ; Sing A Song, Getaway, Got To Get You Into My Life, September, Boogie Wonderland, After The Love Has Gone, … Un pour seul mot d’ordre : Let’s Groove !

SLY JOHNSON - 20h30

Sly Johnson, est venu à Jazz au Phare en 2019. Vous avez adoré, nous aussi. Le voici à nouveau dans une formule qui devrait vous combler. Chanteur, beatboxeur, rappeur, instrumentiste, auteur et compositeur français, Sly gagne ses lettres de noblesse il y a 20 ans au sein du Saïan Supa Crew avec lequel il obtient une Victoire de la Musique et deux disques d’or. Véritable « bête de scène », le voici dans un trio tout à fait original au service d’une néo-soul enivrante d’où s’échappe un groove abrasif, une musique au carrefour du hip hop et du funk ! Une performance irrésistible !

Sly Johnson (vocal & beat box), Anthony Jambon (guitare), Laurent Salzard (basse).

Gilberto Gil est un des personnages les plus incontournables de la scène musicale brésilienne. Chanteur, guitariste et auteur-compositeur, sa carrière s’étend sur plus de 50 ans avec plus de 70 albums au compteur et 9 Grammy Awards. Pour ses 80 ans, entouré de ses enfants et petits-enfants, cet ancien ministre de la culture continue de revisiter cette musique populaire brésilienne dont il est l’un des grands architectes. Grâce à la révérence des enfants au père et à la bénédicton du père aux enfants Gilberto Gil nous emmène dans un voyage intime qui embrasse tout le spectre de la musique populaire brésilienne et intègre également des musiques venues d’ailleurs, en particulier d’Afrique et d’Amérique du Nord. Un grand moment de musique et d’humanité !

Gilberto Gil (guitare et chant), Flor Gil (clavier et chant), Bem Gil (guitare et basse), Jose Gil (batterie), João Gil (guitare et basse).

MARCO POINGT - 20h30

MarcO Poingt est le lauréat du concours Jazz ConneXion 2021. Son lot est, entre autres, de se produire en première partie d’une superstar de la musique internationale sur la grande scène du Phare des Baleines. Le hasard fait que ce jeune pianiste et compositeur a eu pour professeurs Gilberto Gil dans le cadre de la prestigieuse école américaine Berklee College of Music dont il est diplômé. Et le voici ce soir en première partie du musicien brésilien. Un hasard mais surtout une aubaine pour lui comme pour nous. Comment ne pas être totalement conquis par l’aura de ce musicien solaire auquel on peut prédire un avenir couronné de succès.

MarcO Poingt (piano), Brandon Atwell (contrebasse), Frank Durand (batterie).

A tout juste 74 ans, avec son allure d’éternelle jeune fille des sixtie et son petit accent so british, Jane Birkin se glisse gracilement dans les arrangements cinématographiques aussi feutrés que luxuriants, concoctés par Etienne Daho et Jean-Louis Piérot qui ont sans doute songé aux climats du répertoire du premier époux de la frêle anglaise, John Barry. «Oh! Pardon tu dormais...» est le fruit de cette rencontre à trois. «Etienne Daho m’a accouchée d’une ancienne douleur d’être, me sauvant de la mélancolie, de l’inertie. Nous nous sommes tout donné, tout pris et je reste stupéfaite et sonnée par ce travail à trois. Nous sommes les parents de cette chose... et cela m’émeut», indique Jane Birkin dans la note biographique de cet album inspiré en partie du film et de la pièce de théâtre qu’elle a écrits sur le thème de la rupture voilà plus de vingt ans.

Jane Birkin (chant), Etienne Daho (peut-être ?), Jean Louis Piérot (piano - claviers), François Poggio (guitares), Marcello Giuliani (basse), Colin Russeil (batterie).

PASCAL ASSY - 20h30

Pascal Assy est l’une des belles surprises que Jazz au Phare vous réserve cette année. Une révélation pour beaucoup d’entre vous comme ce festival vous en concocte régulièrement, un auteur – compositeur – interprète à l’humour dévastateur et au talent affuté. Cet ancien élève du Petit Conservatoire de Mireille puis de l’école d’Alice Dona a déjà une belle carrière d’humoriste et de comédien. Ce soir, en première partie de Jane Birkin, vous allez adorer être en avance pour ne pas louper ce snipper de la chanson.
Tout le monde se lève pour Pascal Assy !

Pascal Assy (chant et guitare), Gilles Clément (guitare), Cédric Caillaud (contrebasse), Eric Dervieu (batterie).

C’est bien simple, elles sont toutes-là ! Prenez tout ce que la France recèle de femmes-leaders d’orchestres de jazz et vous obtiendrez le lineup (c’est comme cela que l’on nomme le casting d’un orchestre) du All Stars de La Lady, la légendaire organiste Rhoda Scott. Un orchestre tout en séduction, en souplesse et connivence mais qu’on ne s’y trompe pas, tout en solidité et en énergie. Mais par-dessus tout, ce qui les unit est, au-delà de la musique et de l’art des belles mélodies, un sens de la spiritualité et du « être ensemble » à nul autre pareil. Un grand moment de joie et d’émotion pour terminer cette 13ème édition dans la joie.

Rhoda Scott (orgue), Airelle Besson (trompette), Lisa Cat Bero (sax alto), Géraldine Laurent (sax alto), Sophie Alour (sax ténor), Céline Bonacina (sax baryton), Julie Saury (batterie), Anne Paceo (batterie).

GOLDEN GATE QUARTET - 20h30

88 ans déjà et toujours la magie vocale demeure. Fondé par quatre étudiants en 1934 sous le nom de Golden Gates Jubilee Singers, le Golden Gate Quartet demeure l’un des emblèmes principaux de la musique religieuse noire américaine.
Il a, de par son exceptionnelle longévité, marqué profondément la grande histoire de la musique du 20ème siècle. «On fait de la musique spirituelle, c’est notre musique classique à nous, ce sont nos racines. Il y a d’abord eu le spiritual, ensuite le gospel, le doo wop, le jazz, le blues, et le R&B, et c’est donc tout un spectre musical qui est regroupé». La composition du groupe a changé de nombreuses fois depuis mais le répertoire - ils aiment à ponctuer leurs tours de chant de classiques de Michael Jackson ou Stevie Wonder - demeure celui des grandes chansons du gospel et des negro-spirituals. L’ensemble, dont Elvis Presley fut un grand fan, s’est produit dans près d’une soixantaine de pays à travers le monde.

Paul Brembly (chant & lead), Franck Davis, Tim Riley, Joël Rocher (chant), Daniel Pines (piano), Terry Francis (contrebasse), Pascal Riou (batterie).